Qui vient de loin
Un recueil qui évoque la mort de manière bouleversante. Ces pages datent d’alarmes et d’hospitalisations successives pour l’auteur. Mais loin de tomber dans un malheur absolu, Marie-Claire Bancquart en tire une expérience plus profonde du vécu et de la poésie. La poète se sent plus que jamais en communauté avec les animaux et la terre. Et, l’alarme macabre passée, elle peut désormais percevoir une corrélation étroite entre ce qui est infime et la marche même du monde.
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La presse en parle !
En attendant Nadeau
« Bien sûr, demeure la conscience qu’une existence tient à peu, mais cette fragilité est compensée par un quotidien qui a retrouvé du relief, un présent qui a repris de la saveur, un bonheur simple qui redevient possible. Dans ce livre, la violence de notre époque n’est pas écartée, oubliée, mais elle reste à la marge. On sent que l’effort de l’auteure est tout entier tourné vers la nécessité de reprendre pied dans le réel le plus immédiat, pour retrouver ainsi le goût de vivre. Les poèmes accompagnent ce retour et c’est bien pour le bonheur fragile mais possible qu’ils dessinent que l’on pourrait parler aussi d’un livre de sagesse personnelle, ou d’un journal de bord vers une forme de sérénité sans illusion. »
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