Satori Express
Après quatre recueils dédiés à Chet Baker, Jimi Hendrix, John Coltrane et Bob Dylan (Le Castor Astral, 2008 à 2014), où il tentait de restituer la note bleue de ces icones porteuses d’énergie, Zéno Bianu s’attache ici à poursuivre son « autoportrait poétique » commencé avec Infiniment Proche et Le désespoir n’existe pas (Gallimard, 2000 et 2010).
À la fois célébration, méditation et variation, Satori Express revisite une certaine tradition de l’éloge (Antonin Artaud, Roger Gilbert-Lecomte, Jack Kerouac, Joë Bousquet, Jean-Pierre Duprey, Hermann Melville), et de l’hommage aux lieux « électifs » (Venise, New York, Bénarès, etc).
Zéno Bianu consacre également un chapitre aux grandes figures jazzistiques qui l’ont inspiré, notamment Thelonious Monk et John Coltrane.
Il s’agit ici, encore et toujours, de transmettre quelque chose d’irremplaçable : une présence ardente au monde, une subversion féerique, un retour de présence.
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La presse en parle !
« La poésie de Bianu est aussi une poésie de l’éloge de ceux et celles qui, même morts, demeurent de grands vivants, capables par leurs œuvres de nous maintenir en contact avec “l’âme des énergies“. »
Paperblog
« Entre deux rêves, entre la vie et la mort, Zéno Bianu dévore son siècle à belles dents. Il jubile, il sème, il allume des brasiers. Il marche en éclaireur, c’est un homme habité, il se démultiplie mais il n’adhère à aucun credo. La poésie de Zéno Bianu est ouverte au monde, elle se module à l’écoute des tremblements de la planète. »
Syncopes
“Il aime Arthur Rimbaud autant que Chet Baker, Bob Dylan ou Arthur Cravan, écrivant à haute voix, secouant le texte comme au temps du Manifeste électrique”
Lire/Christine Ferniot