Sans tristesse aucune
« je suis la plus violente des femme que je connaisse. j’ai mis le feu à mon enfance. déflagré ma mémoire. tué beaucoup de gens pour me sauver la peau. cette violence aujourd’hui je sais d’où elle me vient. elle me vient de ma mère et de ses mères avant. elle me vient de mon père et de ses pères avant. elle me vient du silence. »
– De son éveil aux peaux des autres à la réappropriation de son corps féminin, la narratrice dissèque les événements fondateurs de sa quête d’identités. Elle pose un regard lucide sur les rapports qui nous forgent et nous déterminent. Et sur ceux, salvateurs, qui tendent à la tendresse et à la réconciliation.
– Alliant poèmes, textes courts et photographies prises à l’argentique, Sans tristesse aucune est le second recueil hybride de Suzanne Rault-Balet.
La presse et les libraires en parlent
« Pas de majuscule. Juste un cri radical. Elle nous parle donc Sans tristesse aucune mais ne se lèvera pas en cour d’assises pour prendre la défense des anciens amours abuseurs. Oubliez aussi l’arrogance, il n’y en a aucune dans ce petit recueil hybride de poèmes/photos/textes. Mais elle lance un appel sans concession à la fin de nos lâchetés : » Mettons un terme à nos enfantillages. » »
Alain Lallemand – Le Soir
Dans ce second recueil de poèmes, Suzanne Rault-Balet a su toucher ma corde sensible ! À travers des formes modernes et épurées, elle dévoile une langue puissante et musicale, qu’elle associe à ses photographies en noir et blanc. Toujours à fleur de peau, que ce soit la sienne ou celle des autres, elle renoue avec son identité et son corps. Tendrement, elle présente entre nos mains son cœur libre et sauvage, son regard éclatant !
Préface de Lonny