Raw Power – une histoire du punk américain
Le punk n’est pas une musique. Encore moins un look. C’est un état d’esprit. Mais où et quand est-il né ? On pense bien évidemment à la scène new-yorkaise des années 1970 qui gravitait autour du CBGB, ce club mythique où Television, Patti Smith, les Ramones et des dizaines d’autres ont fait leurs premiers pas. Mais l’esprit punk, mélange de romantisme et de sauvagerie, d’amateurisme et de goût de l’expérimentation, est apparu bien avant, au cœur de l’Amérique profonde, avec les groupes garage des sixties, voire même avec le rockabilly des années 1950.
Ce livre raconte l’explosion de ce fabuleux bouillonnement créatif, en retraçant le parcours parfois météorique de grands précurseurs du genre, dont l’influence sur les générations futures sera inversement proportionnelle au succès rencontré à leur époque : Hasil Adkins, Sonics, Seeds, Velvet Underground, Stooges, MC5, Modern Lovers, New York Dolls, Suicide, ils sont tous là ! Sans oublier cette fameuse vague new-yorkaise qui donnera naissance à de grands groupes aux esthétiques très variées, comme Blondie ou Talking Heads, puis à la no wave, à la new wave et, en Californie, au mouvement hardcore, une autre idée du punk, plus violente et moins intellectuelle. Au XXIe siècle, le punk est partout – du sommet des ventes avec Green Day aux plus petits clubs du monde entier – et est devenu l’influence incontournable de tout ce que le rock produit encore d’intéressant, des Strokes aux White Stripes.
En proposant une vision originale de l’histoire foisonnante d’un des derniers mouvements majeurs de la musique populaire, ce livre réhabilite un genre trop souvent réduit à une caricature pour lui redonner la place qu’il mérite, celle d’une formidable aventure artistique.
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La presse en parle !
» Cette « histoire du punk américain » retrace comme un feuilleton la trajectoire des Ramones, Stooges et autre Suicide. A travers la musique et les groupes, Stan Cuesta replace le débat dans son contexte : le punk, avant d’être une succession de riffs saturés qui accom- pagnent des piaillements faux, c’est un état d’esprit, une révolte. Un souffle dont on aurait bien besoin aujourd’hui. »
Le Bonbon