Parmi tout ce qui renverse
– Parmi tout ce qui renverse achève le cycle commencé avec Compris dans le paysage (Potentille, 2010), complété par Avec la terre au bout (Atelier La Feugraie, 2011). Le recueil puise sa forme générale de Vie, Poésies et Pensées de Joseph Delorme de Sainte-Beuve. C’est en effet grâce à ce livre que l’on voit pour la première fois, dans la poésie moderne, le poète se dégager de l’illusion de la transparence du sujet pour inventer une lecture « romanesque » de la poésie lyrique. Toutefois, l’itinéraire du poète mis en scène par Georges Guillain est exactement l’inverse de celui que suit le « héros » de Sainte-Beuve. Alors que ce dernier se figure en bonne place dans la longue série des poètes du malheur, le « Il » de Parmi tout ce qui renverse, s’il est bien conscient de toutes les pesanteurs et des impuissances qui le limitent, finit par trouver dans la faculté de s’éprouver simplement vivant, au cœur d’un monde ouvert par la parole, une forme d’acceptation heureuse de sa condition.
La presse et les libraires en parlent
« Cette variété typographique (barre d’espace, italique, majuscule, et même rature !…) qui répond au travail sur la langue sensible, la langue du sens et des sons, prend appui sur le rythme, que l’on perçoit en sourdine, bien cadencé, maitrisé mais toujours fluide… »
Camille Loivier – Paper Blog