Mémoires d’un homme singulier
Ce roman journal, terminé en juin 1939 et hanté par la guerre en marche, comme la plus autobiographique des oeuvres de son auteur : « J’ai quarante et un ans. Que vais-je faire ? L’impossibilité de répondre à cette question ne m’abat pas. Je sens qu’un événement va se produire », écrit-il à l’extrême fin de ce livre d’une vie, relation pathétique de ce qui aurait pu être.
« Aucune compassion, aucun psychologisme chez Bove, mais la description, dans une écriture limpide, de l’anéantissement progressif de l’être, mais un malaise grandissant qui ne peut se résoudre que dans la folie ou la mort. »
Patrick Rodel, Médiapart