L’écharpe rouge
Dans une ville portuaire, un homme est retrouvé agonisant devant un cabaret louche. Avant de rendre son dernier souffle, la victime rit à gorge déployée devant Humbert Mulot, le jeune homme venu le secourir. Qui a tué ? Pourquoi la victime était-elle hilare au seuil de la mort ? L’enquête menée par l’inspecteur Dambrine s’annonce complexe. D’autant plus qu’Humbert Mulot porte une déroutante écharpe rouge… Dans le huis clos du commissariat, témoins et suspects ne font bientôt plus qu’un, avant d’entrer dans une folle sarabande impulsée par un inspecteur fantasque.
De l’aveu de son préfacier, Jérôme Leroy : « Voilà que Philippe, tout à coup, nous surprend. On lui en voudrait presque. Voilà que l’éternel adolescent stylé laisse tomber le masque et révèle un redoutable satiriste dans L’Écharpe rouge, une pièce merveilleusement foutraque et faussement policière. Voilà un Philippe surréaliste, paillard, insolent, drôle. On était habitué à ses romans et ses nouvelles qui nous rappellent Henri Calet, et nous voilà tout à coup chez Samuel Becket et Roger Vitrac. »
Avec L’Écharpe rouge, Philippe Lacoche nous prend à rebours dans cette pièce de théâtre qui s’affranchit des contraintes liées au genre. Nous sommes alors confrontés à une pièce burlesque et politiquement incorrecte, dans laquelle les animaux et la politique ne font pas toujours bon ménage.