Le Bois Castiau
Le Bois Castiau nous présente la vie dans les années 1920 à Ferrière-la-Grande, non loin de Maubeuge, du point de vue du petit André Leclercq. Si ses parents sont présents, c’est avant tout Man Toinette qui marque le futur Luc Bérimont.
Matriarche ardennaise, cette grand-mère sévère mais immensément protectrice, voue à son petit-fils un amour exclusif. Sa mémoire inépuisable berce l’auteur d’histoires tragiques où se bousculent les uhlans de 1870, les exils forcés, les veuvages… Bérimont serait-il devenu écrivain sans Man Toinette ? Lui-même en doute.
Dans ce roman d’apprentissage, le temps retrouvé fait aussi surgir un monde de petites gens, à l’excentricité plaisante. Avec pour décor tout un pays oublié – ce Nord rural à la terre lourde – pays d’origine tatoué au plus profond de l’auteur, par-delà des décennies de vie parisienne…
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La presse en parle !
« Par son écriture, Luc Bérimont fait resurgir cette « mythification » de la parole, dont le ressort est dans le langage même, dans le respect d’une parole, où les mots rendent compte du mystère qui habite toute existence humaine ; il leur restitue leur pouvoir charnel, rétablissant par eux le rapport sensible qu’il y a entre le ressenti d’un individu et le grand brassage universel. »
Salon Littéraire
« L’occasion de revenir sur Luc Bérimont, son univers et ses engagements en faveur d’une culture populaire. Cette réédition à l’occasion du centenaire de sa mort en est une parfaite illustration. Une œuvre portée par la foi en la poésie (traduire la beauté et le mystère du monde) et un fervent appétit de la vie ».
Présent
« Par la grâce d’une écriture intensément poétique, d’abord, mais aussi par la double portée autobiographique, personnelle et collective, de cette entreprise de remembrance (c’est-à-dire, aussi, de remembrement) d’un petit garçon à la sensibilité poétique précoce (…) La prose poétique de Bérimont excelle surtout dans la restitution des atmosphères d’antan »
Daily Nord