La Maye réfléchit
– Qu’est-ce qui fait que les poètes sont si peu attentifs aux rivières ?
– Ce septième volume de La Maye s’ouvre aux fleuves et aux rivières, qui sont l’image du temps sur la terre. De la source à l’embouchure se joue un drame semblable à nos existences : nous naissons à la source, passons entre les rives avec le courant, disparaissons dans l’insondable de la mer.
– Ce sont les fleuves du Nord qui sont nos guides dans ce volume, Rhin, Meuse, Escaut, Somme etc. parce qu’ils sont chargés d’Histoire, qu’ils traversent les grandes cités urbaines de l’Europe avec une majesté et une lenteur véritablement symphoniques. De Gênes à Liège, Bruxelles, Anvers et Amsterdam, notre réflexion s’infléchit dans leur compagnonnage en une suite de réfléchissements.
– Après Van Eyck et les rivières, (Le Castor Astral, 2018) ce « roman/poème » constitue le tome VII du poème épique La Maye.