La faculté des choses
Ces poèmes sont rédigés d’une manière assez abrupte qui, à vrai dire, se voudrait apoétique et aphlogistique. « Aphlogistique » selon le Littré : qui brûle sans flamme. Les lampes aphlogistiques étaient jadis employées par les mineurs pour se prémunir contre les coups de grisou. Qu’y a-t-il de plus catastrophique, en effet, au fond des mines de l’immanence poétique, que le soudain coup de grisou déclenché par la flamme de l’emphase ?
Dans un esprit similaire, un ancien proverbe taoïste nous avertit : « Qui veut briller n’éclaire pas. »