Heureux qui comme moi
« J’ai toujours vécu dans l’effroi de ressembler à mon père. On peut se relever d’une leucémie, d’un infarctus, d’un cancer ou de quelque autre affection réputée fatale, mais on ne guérit pas de l’hérédité. »
C’est un artiste, un drôle de type entre deux âges, hanté par les ravages possibles de l’hérédité. Il vit chez ses parents, deux vieillards pas piqués des vers, et fréquente de drôles de dames. Ainsi végète-t-il entre l’enfer familial et le paradis de ses acoquinements amoureux : jusqu’au jour où il rencontre Blanche, une femme aux bien méchantes manières ! Une existence pareille en détruirait plus d’un, mais lui surnage vaillamment pour la raison qu’il croit dur comme fer à sa vocation d’artiste : il crée des cages, toutes sortes de cages, qui lui font la vie belle. Avec une une obsession rentrée : créer une cage dans laquelle on puisse se sentir libre !
Avec ce morceau de bravoure de l’humour le plus noir et le plus extravagant, Claude Bourgeyx livre une allégorie saisisante de l’amour et de la liberté.
