Femme sans paroles (La)
Ce recueil s’ouvre sur la séquence : « La Femme sans parole » et se clôt sur celle de » L’Homme en gris » – deux faces nécessaires et complémentaires de la poésie. La première s’inscrit dans l’observation critique du monde dont celle ne saurait s’exclure, la seconde s’ancre dans les profondeurs d’où elle tire sa force de résistance aux tensions qui menacent de la subvertir, sinon de la détruire. Elles se rejoignent dans leurs interrogations devant un présent où les choses perdent leurs contours, leur densité, leur signification familière, et tendent d’élaborer ensemble une mythologie du quotidien.