Et m’ont murmuré les campagnes
– Après avoir arpenté les pavés dans Ce que m’a soufflé la ville, Milène Tournier s’empare des campagnes, un territoire jusque-là peu exploré dans son œuvre. Au fil de ses pérégrinations, elle capte les scènes et les objets croisés : les petites fêtes du dimanches après-midi, les nappes plastiques et les cafés froids, les vieux occupants des bourgs qui résistent au temps qui passe.
– De ces marches surgissent les souvenirs du passé. Ceux enregistrés sur les vidéos de famille qu’a faits le père, où l’on voit défiler parents, chemins et cimetières. Milène livre ici son « journal ouvert ».
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Préface de Antoine Mouton