Et l’origine s’y refuse
« J’ai mal compris, j’ai mal pensé, ce sont deux choses faites, et j’ai mal dans la tête, au soir d’hui.
Mais je note, ici, trois fois la même idée, la seule que j’observe serein : premièrement,
de moins en moins j’ai peur de ce qui se répète.
Deuxièmement : ma phrase n’est pas honnête en vain.
Troisièmement : je suis l’alexandrebonnetterrilien, ceci me comble et me complète.
D’ici, où je pourrais décider que mes pieds s’arrêtent, j’entreprends d’aller plus loin. »
– Alexandre Bonnet-Terrile poursuit sa recherche sur le rythme, la forme et la construction de ses poèmes : « Fixer des formes nées du hasard du vers libre. Les prendre comme normes pour l’écriture à venir. Formes libres imposées. Convertir le libre désordre, voisin de la mort, en nouvel élan. »
Il déambule ici dans les rues et les parcs de Paris, de Rome, de Turin ou de Palerme. Il scande des bribes de conversations, des souvenirs, des fragments de pensées mêlant joies et inquiétudes. À travers sa poésie, il évoque, l’intime, l’amour, l’amitié et la nature aux prises avec la ville.