Cahiers Georges Perec n° 9 – Le Cinématographe

Des textes critiques de Perec (« L’orange est proche », «À propos des Jeux de la comtesse Dolingen de Gratz »), un commentaire (« La vie filmée »), une présentation de son court métrage Les lieux d’une fugue. Le monologue du personnage du court métrage de Jean-Pierre Jeunet Foutaises.
Un témoignage (Michel Martens), plusieurs entretiens avec des cinéastes majeurs et des professionnels du cinéma ayant travaillé avec Perec. Une réflexion théorique, qui tente de déterminer l’importance de deux influences : celle de Perec pour le cinéma, celle du cinéma pour Perec. En effet, l’intervention du cinéma dans son œuvre est à la fois multiple et multiforme. Scénariste, dialoguiste, producteur, adaptateur, commentateur, voire réalisateur, il a écrit aussi à partir de films, comme critique, mais surtout comme romancier.

Les contributions portent sur les points suivants : la cinéphilie de Perec ; l’opposition entre littérature et cinéma ; les films réalisés par Perec ; les scénarios, les dialogues et les commentaires écrits par l’écrivain pour le cinéma, que les projets aient ou non abouti ; l’influence de Perec dans le cinéma contemporain, en particulier celui de Jean-Pierre Jeunet, ou le film-hommage de Catherine Binet, ancienne compagne de Perec.
Une filmographie et différentes bibliographies achèvent le volume.

Les auteurs :

Des chercheurs spécialistes de Perec : Bernard Magné, Mireille Ribière, Christelle Reggiani, Andrée Chauvin, Isabelle Dangy, Danielle Constantin, Mathieu Remy, Wilfrid Mazzorato, Monika Lawniczak, Isabelle Parnot, Éléonore Hamaide, Christiane Dancie, Raphaëlle Segerer, Cécile De Bary (directrice du numéro).
Des amis et des témoins : Robert Bober, Alain Corneau, Jean-Paul Rappeneau, Bernard Queysanne, Bernard Zitzermann, Michel Martens. Mais aussi Georges Perec… et Jean-Pierre Jeunet.