Berl, Morand et moi
En 1974, Bernard Morlino tombe sur un livre d’Emmanuel Berl qui va lui donner accès à la culture. Face à la bêtise contemporaine, l’amitié entre le lecteur et l’écrivain devient le recours idéal. Durant un apprentissage hors du commun, où s’entremêle 1914-1918, l’esbroufe littéraire, l’amour, la Shoah, la religion, la non-violence, l’Europe, Colette, Cocteau, Malraux, Drieu et Camus, le mémorialiste se souvient qu’il fut l’un des principaux animateurs de l’intelligentsia des années 30. Berl offre à Morlino sa correspondance avec Paul Morand qui tranche avec le Journal inutile. Morand ne sort pas grandi d’un inattendu trio où excelle Berl, le Voltaire du xxe siècle.