Appartenir
« Comment aurais-je pu, en plus de tout, comprendre ce qui se tramait en moi ? »
– Dans le bloc opératoire où elle s’apprête à subir une IVG, Anna Ayanoglou est prise en charge par un anesthésiste grec. « Au seuil du non au poids de la lignée », c’est l’irruption soudaine de la patrie du père. L’événement déclenche un mouvement d’exploration de l’histoire familiale, marquée par l’immigration.
– De ses séjours en Grèce, adolescente, à ses études à Paris, la poétesse ausculte vécus et intériorités. Avec attention et tendresse, elle tente de comprendre par quelles épreuves son père est devenu qui il était. Et ce que son déracinement a fait d’elle.
– À la lisière du romanesque, ce recueil met magistralement à nu les fils invisibles qui se transmettent de génération en génération et qui marquent à jamais les identités. Un récit d’apprentissage dominé par les souvenirs de la Grèce, sa mythologie, ses paysages et sa langue.
La presse et les libraires en parlent
« Un livre magnifique sur la filiation, la transmission, le poids des générations qui nous précèdent. D’une langue précise et terriblement contemporaine, Anna Ayanoglou nous entraîne à sa suite dans ce récit d’apprentissage d’une grande virtuosité. »
Librairie Tropismes (Bruxelles)
« Entre exaltation de la sensation et désir de savoir, Anna Ayanoglou manie l’humour, lance des troupeaux de mots en révolte et métamorphose l’espace de la page à la fois en un dispositif de combat et en un alambic initiatique. Entre voir ce qui a été refoulé, écarté du champ de la conscience, des archives de l’imaginaire familial et le danger d’en savoir trop, la poétesse navigue avec intrépidité. »
Véronique Bergen – Le Carnet et les instants