À la source, la nuit
Un petit Kurde raconte son enfance dans un village perdu au milieu des montagnes. Village qui semble s’étrécir à mesure que le narrateur grandit et que sa conscience mûrit, tandis que les mystères et les dangers qui l’entourent (loups, djinns et autres dragons) sont transfigurés en une fantasmagorie éminemment poétique.
Seyhmus Dagtekin signe un roman où tout le système du monde de son enfance, de ce village perdu dans les montagnes, est reconstitué grâce à une langue qui permet, au-delà de la symbolique fabuleuse et des mythologies relayées par les anciens, d’atteindre à l’universel.
Ici les niveaux de symboles s’interpénètrent et se conjuguent pour chanter la construction d’une identité, les transactions entre la tradition (orale) et la modernité (l’écrit). Un texte inoubliable.
La presse en parle
« Un bijou à lire et à relire.» Annie David,La Charente libre