Jacques Darras
Né sur les côtes de la Manche à proximité de la Flandre, face à
l’Angleterre, Jacques DARRAS a inauguré une carrière de poète, traducteur
et essayiste avec Le Génie du Nord (essai, Grasset, 1988),
une retraduction de Sous le volcan de Malcolm Lowry (Grasset,
1985) commandée par Maurice Nadeau, et le tome I d’un long
poème en huit chants, La Maye I, (In’hui/Trois Cailloux, Amiens,
1988) consacré à sa rivière natale du Ponthieu/Marquenterre. Tout en
enseignant la poésie anglo-américaine à l’Université de Picardie, il
fonde la revue In’hui (1978) devenue entre-temps Inuits dans la
Jungle (Le Castor Astral), cependant qu’il donne des traductions de
Walt Whitman, S.T. Coleridge, William Blake et Ted Hughes
(Gallimard), ainsi que d’Ezra Pound (Flammarion). Au moment
d’achever les huit volumes de La Maye (dont les volumes 5 et 6 sont
parus chez Gallimard, L’Arbalète), le poète entame une séquence de
poèmes brefs ou « Oiseuses », inspirés par la rivière Oise, trait
d’union liquide entre Paris et la Belgique, et faisant écho aux
Oiseuses du poète Philippe de Beaumanoir au XIIIe siècle.
Prix Apollinaire en 2004, Grand Prix de poésie de l’Académie française en 2006, Jacques Darras est aussi traducteur de Walt Whitman, William Blake, S.T. Coleridge, Malcolm Lowry et Seamus Heaney (Gallimard et Grasset).
Les livres de Jacques Darras au Castor Astral
La mer en hiver sur les côtes de la Manche
– On n’en a jamais fini avec la mer. On n’en a jamais fini avec l’horizon. Un véritable laboratoire de vie à ciel ouvert, la plage ! On y court…
Le chœur maritime de la maye
« Pouvoir s’adosser à 500 000 années de terre derrière soi, aussi bien qu’autour de soi, ne laisse pas indifférent. Savoir que des rhinocéros se baignèrent jadis dans le fleuve…
Épique ! – Le poète dans le temps
– Qu’y a-t-il de commun entre L’Iliade, La Henriade de Voltaire, La Main coupée de Blaise Cendrars et Le Voyage au bout de la nuit de Louis Ferdinand Céline ?…
La Maye réfléchit
– Qu’est-ce qui fait que les poètes sont si peu attentifs aux rivières ? – Ce septième volume de La Maye s’ouvre aux fleuves et aux rivières, qui sont l’image…
Van Eyck et les rivières dont la Maye
– « Qu’est-ce qui nous fait tellement aimer une frontière ? » Ce livre s’intéresse à l’histoire, il a le souci de la géographie. Il circule à cheval dans le…
L’embouchure de la Maye dans les vagues de la mer du Nord
– La fréquentation du Théâtre du Globe, cher à Shakespeare, tout comme plusieurs voyages effectués dans le Yorkshire ou aux Hébrides, ces îles écossaises du grand large, inspirent ces textes…
Le Petit Affluent de la Maye
Autobiographie de l’espèce humaine Petit fleuve côtier, la Maye chemine jusqu’à la Baie de Somme où elle disparaît dans la mer qui la recouvre à la marée montante. Le poème…
La Maye
Petit fleuve côtier, la Maye chemine jusqu’à la Baie de Somme où elle disparaît dans la mer qui la recouvre à marée montante. Le poème de La Maye est une…
Blaise Pascal et moi dans la voie lactée
Jacques Darras cherche à réaliser une synthèse entre la poésie médiévale française, la poésie épique américaine du XXe siècle et le surréalisme belge. S’affirmant aujourd’hui comme l’héritier direct des poètes…