Le Versant noir
– Dans Le Versant noir, Kevin Gilbert met sa poésie au service de la lutte quotidienne pour faire valoir les droits des Aborigènes en Australie. Il y dénonce la violence de ces « voleurs de pays » qu’ont été les colons et tout le déni de l’homme blanc qui longtemps refusé de reconnaître les droits de son peuple.
– À l’occasion du Bicentenaire de la création de l’Australie (1988), l’auteur livre une nouvelle version de ses poèmes, initialement parus en 1978. Ce recueil nous raconte la misère sociale des natifs, des violences familiales et politiques, mais aussi les mythes ancestraux qui ont forgé les tribus aborigènes.
– Le plus grand auteur aborigène est enfin traduit en français dans cette édition bilingue. Le combat historique pour les droits de l’homme fut mené sans relâche par cet homme et est toujours d’actualité. Son message est universel et sa poésie, puissante.
– « Nous entrons dans le troisième siècle de violations des droits de l’homme. Nous sommes toujours en attente d’un Traité souverain reconnaissant notre première présence sur cette terre, notre droit de vivre, notre droit d’être reconnus en tant que Peuple, notre droit d’être protégés par des accords sous l’égide d’un traité et des conventions des droits de l’homme. Peut-être ces poèmes vous montreront-ils notre vrai visage, et peut-être lieront-ils notre humanité à la vôtre. » – Kevin Gilbert
Traduit de l’anglais (Australie) par Marie-Christine Masset
Avant-propos d’Eleanor Gilbert