La Perte du temps
Long compagnon de route des éditions Le Castor Astral (présent dans de nombreuses anthologies), Werner Lambersy publie pourtant avec La Perte du temps son premier recueil chez l’éditeur. Son écriture poétique singulière, variée dans le ton et la forme, réussit ici l’amalgame difficile entre deux types de sensibilité : occidentale et orientale. Les références aux anciens cultes grecs et aux philosophies de l’Inde ou du Japon participent de l’extrême dépouillement du poète dans sa recherche des distances, des blancs, des fragments du discours ou de la pensée. Ici, le dire poétique s’inscrit naturellement dans l’humilité du quotidien et l’évidence du vécu. Il est l’outil millénaire de l’homme pour se rendre plus proche de lui même, de l’autre et du monde. À Werner Lambersy d’affirmer :
« On n’aura pratiqué dans ce recueil que les contraintes d’écouter et de rendre, sur un maigre instrument, la partie du souffle qui, comme le vent dans les arbres, tutoie les feuilles avant d’en emporter plus loin le frisson. »
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La presse en parle !
« Son dernier recueil, La perte du temps, paru aux éditions Le Castor Astral, a reçu le Grand Prix de poésie de l’Académie Mallarmé. Les textes poétiques s’inscrivent naturellement dans l’humilité du quotidien et l’évidence du vécu. »
Brive