Cahiers Georges Perec n° 11
Filiations perecquiennes
Des écrivains et des universitaires : Cécile De Bary, François Bégaudeau, Marce Bénabou, Bruno Blanckeman, Camille Bloomfield, Thomas Clerc, Danielle Constantin, Isabelle Dangy, Marie Darrieussecq, Fabien Gris, Eléonore Hamaide-Jager, Jean-Luc Joly, Jacques Jouet, Maryline Heck, Christine Jérusalem, Xabi Molia, Christine Montalbetti, Véronique Montémont, Valérie Mréjen, Marc Parayre, Nathalie Quintane, Dominique Rabaté, Matthieu Remy, Anne Roche, Alain Schaffner, Gaspard Turin, Philippe Vasset, Martin Winckler.
Georges Perec s’impose aujourd’hui de plus en plus comme un « contemporain capital », pour reprendre le mot de Malraux à propos de Gide. « Contemporain capital posthume », dans la mesure où la fortune de son œuvre n’a cessé de croître depuis sa mort prématurée, en 1982. Un phénomène en atteste tout particulièrement : l’ascendant tout à fait singulier qu’il exerce aujourd’hui sur ses pairs en écriture. Il est en effet l’un des auteurs les plus cités, repris, revendiqués, plagiés, pastichés… Cette postérité de Perec paraît tout à fait singulière, aucun autre écrivain – en tout cas, parmi les auteurs de la seconde moitié du XXe siècle n’étant aujourd’hui l’objet d’un tel engouement. Elle est remarquable tant par sa profusion que sa diversité : ce volume en témoigne, qui rassemble des auteurs aussi différents que François Bon, Patrick Modiano, Jean et Olivier Rolin, Martin Winckler, Marie Darrieussecq, Valérie Mrejen, Annie Ernaux ou Jacques Jouet, pour n’en citer que quelques-uns. Composé d’articles de critiques mais aussi d’écrivains, que nous avons invités à faire retour sur leur rapport à l’oeuvre de Perec, il a pour ambition de donner une cartographie de cet ascendant perecquien, offrant par là même une proposition de lecture du champ de la création contemporaine.