Le Pacte de lumière
Née de la rencontre du ciel et de la terre, d’un dépouillement de la langue à l’écoute du silence qui l’enfante, cette poésie de la clarté rejoint la source inépuisable du mystère qui luit au bout de chaque regard. Tout intérieure par sa respiration, mais concrète par son approche, elle effleure le contour des choses pour en saisir l’éclat secret. Après La Liturgie des saisons, prix Max-Pol Fouchet, Le Pacte de lumière poursuit une même recherche de la transparence. Transparence de la chair traversée d’azur.
Transparence du monde en ses instants les plus fragiles. Transparence du langage habité par cet éblouissement d’être là. Une passion pour la vie et la lumière qu’elle recèle nourrit ce chant murmuré, qui se veut aussi une alliance – un pacte – avec le plus clair de notre être. « Qu’est-ce que la poésie, sinon atteindre par le langage un autre nous mêmes, un “plus” que nous-mêmes ? Comme si les mots nous devançaient dans ce réel plus réel. »